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Notre Méthodologie

LA MÉTHODOLOGIE
BIODIVERSITÉ,
EAU ET CARBONE 
DE LA BELLE FORÊT

Elle est le fruit de deux ans et demi de R&D portée par l’équipe d’ingénieurs, d’experts forestiers et d’écologues de La Belle Forêt. Elle a été testée dans de nombreuses forêts situées dans des contextes variés, approuvée par le Label Bas Carbone (Ministère de la Transition Écologique). 

Mise en œuvre de la méthodologie

Elle est basée sur le maintien de peuplements forestiers en bonne santé (dits éligibles), c’est-à-dire devant être récoltés et pérennes face au changement climatique. Elle permet de générer des crédits carbone (Label Bas Carbone) et d’évaluer la protection de la biodiversité et de la préservation de l'eau sur l’ensemble de la propriété. 

Elle est basée sur deux modules - un module de génération de crédits carbone et un module d’évaluation des co-bénéfices biodiversité et eau – mais aussi sur l’engagement préalable de respect des fondamentaux de La Belle Forêt.
 
L’ensemble des engagements contractuels pris par le propriétaire forestier sont valables pour une durée de 20 ans.

1. Les fondamentaux

Tout propriétaire forestier qui entre dans le dispositif La Belle Forêt doit respecter, sur l’intégralité de la surface de sa propriété, des règles obligatoires, les « Fondamentaux ».  Ces règles correspondent à l’interdiction d’un certain nombre de pratiques telles que les coupes rases, le recours aux plantations mono-essence, l’usage des pesticides de synthèse, le broyage au printemps, le labour avant plantation, l’arrachage et exportation des souches, etc.
 
A travers cet engagement contractuel, le propriétaire accepte ainsi de renoncer à ces pratiques préjudiciables au climat, à la protection de la biodiversité et à la préservation de l'eau.

2. La génération des crédits carbone

La génération de crédits carbone est applicable uniquement sur la surface des peuplements éligibles sur laquelle le propriétaire forestier s’engage à garantir, au bout de 20 ans, un volume de bois sur pied, en appliquant une sylviculture plus proche de la nature.
En effet, ce type de sylviculture, comme la « sylviculture mélangée à couvert continu » (SMCC), est le plus pertinent dans un contexte de changement climatique.

MESURER
Nous réalisons des mesures via des placettes permanentes, qui correspond à un réseau statistique permettant de calculer avec précision les volumes de bois sur pied.


Un inventaire complet est donc réalisé lors du premier audit détaillé, puis, tous les cinq ans, remesures et vérifications terrain sont prévues afin de suivre l’évolution du volume de bois sur pied dans les peuplements forestiers éligibles. 

L'ADDITIONNALITÉ
Avec les données de volume obtenues lors de cet audit détaillé, La Belle Forêt modélise l’évolution des peuplements forestiers éligibles aux crédits carbone selon deux scénarios : le scénario de référence, qui correspond à la récolte de ces volumes, et le scénario de projet, impliquant une gestion « orientée carbone », qui correspond au maintien de ces peuplements pendant la durée du projet, 20 ans.


C’est à partir de ces modélisations que La Belle Forêt évalue la quantité de crédits carbone (Label Bas Carbone) que le projet peut générer et qui correspond à la différence de tonnage de CO2eq stocké en forêt entre le scénario de référence et le scénario projet.

Ce renoncement important aux coupes de bois pendant 20 ans, découlant de la mise en œuvre du scénario projet, permet ainsi de produire l'additionnalité et donc de générer les crédits carbone.

3. L’évaluation des co-bénéfices biodiversité et eau

Il est désormais admis que le changement climatique et la perte de biodiversité sont liés, les évolutions climatiques rapides mettant en péril d’innombrables espèces et leurs habitats. Ainsi, une forêt avec plus de biodiversité est une forêt qui fonctionne mieux, qui est plus résiliente, qui continue de capter du carbone et qui atténue les impacts du changement climatique. Mais le lien fonctionne également dans l’autre sens : seuls des écosystèmes forestiers fonctionnels et résilients, riches en biodiversité, peuvent continuer à séquestrer du carbone. 
 
C’est pour cette raison que la méthodologie de La Belle Forêt intègre la prise en compte de la biodiversité et de l'eau, celles-ci étant considérées comme indicateurs de qualité du carbone séquestré.
 
Le propriétaire forestier s’engage contractuellement à protéger la biodiversité et préserver la ressource en eau pendant la durée du projet.

ÉVALUER

Afin d’encourager des pratiques favorables à la protection de la biodiversité et la préservation de l'eau, La Belle Forêt a développé un système d’évaluation de la gestion qui est appliqué à l’intégralité de la surface de chaque propriété (pas seulement sur les peuplements éligibles au module carbone de la méthodologie). Le score obtenu reflète les actions mises en place par le propriétaire et le gestionnaire forestiers. 

 

Les 20 critères de la grille d’évaluation des co-bénéfices biodiversité et eau incluent, à titre d’exemple : 

  • le maintien de bois mort en forêt, grand oublié de la sylviculture traditionnelle malgré son importance ; 

  • le développement d’îlots de libre évolution, souvent appelés « îlots de sénescence » où les activités de gestion sont interdites, ce qui participe à la mise en place d’une trame de vieux bois nécessaire à plusieurs espèces forestières ;

  • la préservation des sols forestiers lors des exploitations, en limitant le tassement et en évitant de travailler lors des périodes sensibles ; 

  • la préservation des milieux humides ou ouverts tels que mares, étangs et landes, car ces milieux particuliers participent à la constitution d’une mosaïque de milieux variés qui accueillent ainsi une plus grande biodiversité ;

  • la conservation d’arbres réservoirs de biodiversité, comme par exemple les arbres à cavités ou les arbres à gros lierre, qui abritent des espèces forestières multiples qui dépendent de ces « défauts » ;

  • la limitation d’essences exotiques car elles ne sont pas indigènes des habitats naturels dans lesquelles elles sont implantées et dénaturent donc la qualité écologique du milieu ;

  • la mise en œuvre d’actions de prévention des incendies, afin de protéger les peuplements forestiers, éligibles ou non, et d’assurer la pérennité du couvert boisé dans la propriété.

MESURER

Évaluer ces critères passe par le recueil et l’analyse de données observables sur le terrain et complétées par un audit cartographique et documentaire.

Cet audit détaillé donne lieu à un score de 0 à 3 permettant au propriétaire forestier d’identifier rapidement les enjeux de conservation dans sa forêt et les marges de progression. 

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